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Monuments et lieux remarquables

Chapô

Lieux de mémoire, bâtiments remarquables, plaques, statues… Champigny est riche de monuments exceptionnels qui sont autant de témoignages de son histoire. Tour d’horizon des principaux monuments emblématiques.

Ancres
  • Ossuaire franco-allemand
  • Monument des mobiles de la Côte-d’Or
  • Monument des Wurtembergeois
  • La Maison aux éclats
  • Les anciens fours à chaux
  • Monument en hommage à Louis-Talamoni
  • Monument aux morts
  • Cité-Jardins
  • Bidonville portugais
  • Découvrir l'histoire du bidonville portugais
  • Hippodrome du Tremblay
  • Château de Cœuilly
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Ossuaire franco-allemand
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Ossuaire franco-allemand

Érigé en 1873, c’est l’un des principaux lieux de mémoire de la guerre de 1870 et de la bataille de Champigny. Monument d’envergure emblématique de l’époque, sa crypte abrite les corps de plus de 1000 soldats français et 400 soldats allemands. L’ossuaire continue d’être cogéré par la France et l’Allemagne.

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Monument des mobiles de la Côte-d’Or
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Monument des mobiles de la Côte-d’Or À l’endroit des combats menés entre les mobiles de la Côte-d’Or et les Wurtembergeois se situe, depuis 1883, le monument à la mémoire des mobiles de la Côte-d’Or. L’obélisque arbore, outre des motifs végétaux, les armoiries de villes bourguignonnes. C’est le comité des combattants de la Côte-d’Or qui obtient du maire de Champigny en 1882 la concession à titre gratuit d'un terrain pour le futur édifice. En contrepartie, une rente annuelle de 15 francs est versée pour son entretien.
25 ter, rue Guy-Môquet

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Monument des Wurtembergeois
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Monument des Wurtembergeois Sur l’ancien chemin de Chennevières à Bry, autrefois en plein champ, aujourd’hui rue de Flandre-Dunkerque, se dresse fièrement un obélisque surmonté d’une croix de fer taillée dans la pierre. Ce monument fut édifié en 1910, à l’initiative de la Société wurtembergeoise des anciens combattants, pour honorer la mémoire de ses « braves fils », morts au combat. 
49, rue de Dunkerque

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La Maison aux éclats
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Elle doit son nom à sa façade criblée de balles et d’obus lors des combats de 1870. Elle est toujours visible, contrairement à ses impacts, qui ont été effacés suite à un ravalement.
Rue du Four

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Les anciens fours à chaux
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Si vous empruntez la rue de Bernaü, vous avez peut-être remarqué la silhouette de plusieurs petites voûtes encastrées dans un mur de pierre. Il s’agit des vestiges des anciens fours à chaux de la commune, connus également sous le nom de « chaufours ». Ces derniers servaient à transformer le calcaire en chaux par calcination. En 2019, les anciens fours à chaux ont été reconnus patrimoine d’intérêt local dans le cadre de la modification du Plan Local d’Urbanisme (PLU), venant ainsi s’ajouter à la trentaine d’éléments classés et protégés.
Rue de Bernaü

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Monument en hommage à Louis-Talamoni
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Monument en hommage à Louis-Talamoni Inauguré en 2016 au parc du Plateau, cet édifice rend hommage à l’ancien maire Louis-Talamoni ayant œuvré en faveur des habitants du bidonville portugais. Il a été réalisé par le sculpteur Louis Molinari et financé par l’association Les Amis du Plateau. Délimité par des colonnes en briques, se trouve en son centre un portrait de Louis Talamoni gravé dans du marbre.
Rond-point Henri-Marie le Boursicaud

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Monument aux morts
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Monument aux morts Inauguré en 1925, cet édifice rend hommage aux valeureux combattants décédés lors des guerres de 1914-1918, 1939-1945 et d'Algérie, du Maroc et de Tunisie. Il représente un soldat debout en haut d'un podium de trois marches. De chaque côté, tous les noms des morts pour la France. A l'arrière du monument, un blason et la date de l'inauguration.
Rond-point Jean-Baptiste-Clément

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Cité-Jardins
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Labellisée « Patrimoine d’intérêt régional » en 2018, la Cité-Jardins campinoise a été construite de 1929 à 1948 par les architectes Pelletier et Teisseire. Son originalité provient de son organisation urbaine et de l’agencement des espaces publics. Elle comprend 142 habitations individuelles et 1054 logements collectifs, répartis dans des immeubles de cinq étages, ainsi que différentes infrastructures : école, centre de loisirs et commerces. Les bâtiments associent le moellon et la brique, et les porches et arches rappellent les constructions villageoises.

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Bidonville portugais
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L’actuel parc départemental du Plateau est aménagé à l’emplacement de l’ancien bidonville portugais. Fuyant la misère et la dictature de Salazar, plus de 10 000 Portugais y trouvèrent refuge en 1956. Le bidonville dura 20 ans. Entre 12 000 et 15 000 Portugais y habitèrent, ce qui est devenu le plus grand bidonville de France. Il fut résorbé, grâce aux efforts de la ville, à l’aube des années 70.

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Découvrir l'histoire du bidonville portugais
Publication

Mémoires d'exiles

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Hippodrome du Tremblay
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De 1906 à 1967, l’actuel parc départemental du Tremblay, alors propriété de la commune et de l’ancêtre du PMU, accueille l’hippodrome le plus innovant de son époque. L’architecture néonormande a été imaginée par l’architecte Octave Raquin. Le complexe s’inspire des techniques de construction amenées par Gustave Eiffel. Il comprend, notamment : une piste, un bâtiment de pesage, un bâtiment d’écuries, un kiosque pour les paris, de grands espaces de circulation et une tribune. L’installation d’hippodromes plus proches de Paris signe son déclin. Racheté par le département, le site devient dès les années 80 un parc de loisirs où les Campinois se retrouvent pour partager de bons moments en famille ou entre amis.

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Château de Cœuilly
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Ancien château féodal du XIIe siècle, il a été reconstruit au XVIIIe siècle en s’entourant d’un parc de 215 hectares dédié à la chasse. En 1905, le parc était vendu à un promoteur pour être transformé en lotissement. Il reste aujourd’hui le bâtiment principal. C’est une propriété privée située rue de l’Abreuvoir, dont la façade et la toiture sont inscrites partiellement aux Monuments historiques depuis 1977.