Géothermie
Une ville en transition énergétique.
Champigny-sur-Marne a fait le choix de construire un second réseau de géothermie, afin d’alimenter ses bâtiments publics mais aussi de nombreux logements.
Située dans le quartier du Plant, près du Stade René Rousseau, la nouvelle station géothermique verra le jour à la fin du premier semestre 2024.
- La géothermie, qu’est-ce que c’est ?
- Champigny, ville précurseur
- Un nouveau réseau
La géothermie consiste à récupérer de l’eau provenant de sources de chaleur situées en profondeur. A partir d’échangeurs de chaleur, un réseau de canalisation achemine cette énergie sous forme d’eau chaud (65°C à 90°C) jusqu’aux bâtiments à desservir.
La géothermie est une ressource renouvelable, neutre en matière d’émission de gaz à effet de serre, l’eau utilisée étant toujours réinjectée dans la nappe d’origine, afin de créer un cercle vertueux et inépuisable d’énergie.
C’est également une ressource locale, peu soumise aux variations des marchés énergétiques, car elle est située sous nos pieds, ce qui nous permet également de supprimer de nombreux coûts annexes liés au transport.
Champigny-sur-Marne a fait le choix, dès le début des années 1980, de recourir à cette énergie renouvelable et locale.
Depuis 2016, la ville exploite donc un 1er réseau de chaleur de 9 km et ses moyens de production de l’énergie. Plus de 7 000 équivalents-logements, localisés principalement dans les quartiers des Mordacs et du Bois l’abbé, sont alimentés en chauffage et eau chaude sanitaire par la géothermie.
Pour poursuivre sa transition énergétique, la ville a entrepris la construction d’un nouveau réseau de géothermie, en partenariat avec le proupe Coriance.
Coût du projet : 38 millions d’euros pour 18 mois de travaux.
Ce second réseau, d’une longueur de 9 km, desservira 5 477 équivalents-logements pour une puissance de 59GWh. Situé près du stade René Rousseau, la nouvelle station géothermale desservira les quartiers du Plant, Le Maroc des Quatre Cités et le centre-ville.
Parmi les bâtiments desservis, des copropriétés et des logements de différents bailleurs, ainsi que des équipements publics dont trois collèges et deux lycées, la mairie, les locaux de la future police municipale…
Les futurs abonnés pourront bénéficier d’une chaleur provenant à plus de 75% d’une ressource renouvelable. A terme, c’est l’émission de 9 500 tonnes de CO2 qui sera évitée chaque année, soit l’équivalent des émissions de 7 000 voitures.
Partager cette page :
Partager sur FacebookPartager sur LinkedInPartager sur TwitterPartager par mail